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Semaine du 5 au 11 juin 1916

Une de journal : « La bataille navale du Jutland. La défaite allemande confirmée. » et photo d'un bateau ainsi que de Lord Kitchener.
Une de journal : « La bataille navale du Jutland. La défaite allemande confirmée. » et photo d'un bateau ainsi que de Lord Kitchener. La bataille navale du Jutland, « Le Journal de Maine-et-Loire », 5 juin 1916. ADML, 72 JO 123. Le croiseur cuirassé Warrior ripostant au feu de six adversaires, « L'Illustration », 17 juin 1916. ADML, PER 147/27. Lord Kitchener, d'après un instantané pris sur le front des armées françaises, « L'Illustration », 10 juin 1916. ADML, PER 147/27

Le Journal de Maine-et-Loire (72 JO 123) nous présente, cette semaine, plusieurs événements militaires qui se sont déroulés sur les différents fronts en guerre. Après le décès du général Gallieni annoncé la semaine dernière, l’Angleterre est elle aussi en deuil suite à la disparition de son ministre de la guerre, lord Kitchener.

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Lundi 5 juin 1916, la bataille navale du Jutlang

La bataille navale s’est engagée entre la flotte de haute mer allemande et une escadre d’éclaireurs de la flotte anglaise sur les côtes de Jutland au Danemark. Il semble que les Allemands, n’ayant qu’une flotte de haute mer, c’est la totalité de leurs forces qui s’engagent dans cette bataille. Avertis de la présence d’une division navale anglaise près des débouchés de le mer du Nord, ils veulent la prendre par surprise et l’écraser avant qu’elle puisse recevoir des renforts. La tactique allemande ne varie pas. De façon générale, s’apercevant qu’ils sont en supériorité numérique, les Allemands attaquent violemment leurs adversaires, mais une fois que les forces sont équilibrées, ils fuient. C’est ce qu’il s’est passé, les croiseurs britanniques de l’amiral Beatty en infériorité résistent aux attaques vives des Allemands mais rapidement les cuirassés anglais de l’amiral Jellicoe arrivent en renfort. Les navires allemands fuient alors vers le sud mais les bateaux anglais les poursuivent. D’après un communiqué, les Allemands perdent 2 cuirassés, 2 croiseurs de bataille, 2 croiseurs les plus récents […], 9 contre-torpilleurs au moins et un sous-marin. Les pertes allemandes sont plus lourdes que les pertes anglaises non seulement relativement à la force des deux flottes, mais d’une façon absolue.

Lundi 5 juin 1916, les attaques contre le fort de Vaux

Le 1er et le 2 juin 1916, les Allemands gagnent le bois de la Caillette et à l’est du village de Vaux, le fossé nord du fort.

Mercredi 7 juin 1916, l’offensive russe

Un télégramme provenant de Vienne informe qu’une violente bataille fait rage sur 300 kilomètres sur le front de l’est. Il s’agit d’immenses vagues d’infanterie russes qui sont lancées par le général Broussilov afin de percer le front autrichien. Le Times écrit dans son éditorial que l’armée russe est la seule capable de lutter promptement et efficacement face à la pression autrichienne qui s’exerce contre les Italiens dans le Trentin. Le journal ajoute que selon les communiqués officiels russes : on est en droit de supposer que les Autrichiens ont reçu un coup assez violent pour leur permettre de se convaincre qu’ils ne peuvent pas négliger le front oriental.

Mercredi 7 juin 1916, la mort de lord Kitchener

Selon un rapport officiel, le croiseur cuirassé anglais Hampshire avec lord Kitchener et son état-major fut coulé hier soir, à l’ouest des îles Orkneys, soit par une mine, soit par une torpille. On n’a aucun espoir de trouver des survivants du Hampshire qui allait en Russie. Certains journaux anglais estiment qu’un espion aurait transmis les informations du voyage de lord Kitchener en Russie à l’ennemi. Le président de la République française adresse au roi d’Angleterre un télégramme dans lequel il dit s’associer à la douleur du pays et regrette la mort du ministre de la Guerre, lord Kitchener, qu’il appréciait pour ses éminentes qualités.

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