Anjou - Département de Maine-et-Loire
Archives départementales Aux sources de l'histoire de l'Anjou

Actualité alerte : Horaires de fin d'année

Les Archives départementales seront ouvertes de 9h à 16h30 (au lieu de 17h) les 24 et 31 décembre. La salle de consultation sera fermée du 25 décembre au 1er janvier.

De nouvelles ressources sur l’industrie ardoisière en Anjou

Ardoisières de Misengrain à Noyant-la-Gravoyère, exploitation souterraine
Ardoisières de Misengrain à Noyant-la-Gravoyère, exploitation souterraine Ardoisières de Misengrain à Noyant-la-Gravoyère, exploitation souterraine [1922]. ADML, 124 J 535.
  • patrimoine industriel

Découvrez les archives de la Société ardoisière de l'Anjou (124 J), conservées aux Archives départementales de Maine-et-Loire.

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L’industrie ardoisière en Anjou a singulièrement marqué le territoire et ses habitants. La Société ardoisière de l’Anjou (SAA), créée en 1894, a essentiellement exploité les ardoisières de Grand-Maison à Trélazé, Misengrain à Noyant-la-Gravoyère et Renazé en Mayenne. Mais, en 1986, avec l’arrivée sur le marché de l’ardoise espagnole, la SAA dépose le bilan.

Dès 1987, les Archives départementales de Maine-et-Loire sauvegardent le fonds des archives de l’entreprise, enrichi, en 2021, par 15 mètres linéaires supplémentaires de documents confiés par Yves Spiesser, président de l'association L'Ardoise et ancien directeur commercial de la société. Ce complément est désormais mis à disposition des chercheurs grâce à son répertoire numérique détaillé (124 J), réalisé par Clara Chabot-Lagana, ancienne étudiante de master archivistique à l'université d'Angers.

Ce fonds est également complété par un témoignage oral du donateur (34 AV 95) et le don de plusieurs films sur la SAA (3 AV 197). Ces films, ainsi que plusieurs documents iconographiques du fonds 124 J, ont été utilisés par Nicolas Jallot pour son documentaire Le Dernier Combat des gueules bleues, qui évoque l’histoire des ardoisières de Trélazé et Renazé, la manière dont la mine a forgé un lien intime entre le travail, le territoire et les hommes, la maladie professionnelle et la volonté de préserver cette mémoire industrielle. Il sera projeté au cinéma Les 400 Coups le samedi 9 mars à 11 h et diffusé sur France 3 le 4 mars.

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