Anjou - Département de Maine-et-Loire
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Des femmes athlètes

Partie de tennis au château de Launay à Sceaux-d’Anjou, 1922.
Partie de tennis au château de Launay à Sceaux-d’Anjou, 1922. Partie de tennis au château de Launay à Sceaux-d’Anjou, 1922. Archives départementales de Maine-et-Loire, 333 J 44.

De l'absence d'athlètes féminines en 1896 à une inédite parité en 2024, la place des femmes dans les Jeux Olympiques a progressivement évolué pendant plus d'un siècle.

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Dans quatre mois, le 26 juillet, Paris accueillera la 33e édition des Jeux Olympiques puis la 17e édition des Jeux Paralympiques. En attendant cet événement sportif incontournable, découvrez une nouvelle rubrique autour du sport et de l'olympisme. Un court article sera mis en ligne tous les 26 du mois.

Les premiers Jeux Olympiques modernes s’ouvrent en 1896 à Athènes sans les femmes, Pierre de Coubertin refusant catégoriquement leur participation. Depuis 1912, les femmes ont officiellement le droit de concourir aux JO mais uniquement dans deux catégories : natation et plongeon.

Si la présence des athlètes féminines reste anecdotique avant 1924, d’autres disciplines leur sont ouvertes au cours de cette première moitié du XXe siècle, comme le tennis, le tir à l’arc, le patinage, l’escrime, l’athlétisme et la gymnastique. En Maine-et-Loire, les premières associations sportives réservées aux femmes comme la Stella-Sports à Angers ou l’Églantine à Chalonnes-sur-Loire sont créées à la même période. Par ailleurs, les Angevines n’hésitent pas à pratiquer des nouveaux sports comme le basket-ball dès 1908.

Dans la société et parmi les dirigeants, les réticences sont nombreuses et tenaces ; la place des femmes athlètes, aux Olympiades, progresse lentement mais continuellement tout au long du XXe siècle. Des sportives françaises participent et gagnent des médailles, notamment Marguerite Broquedis au tennis (Stockhom, 1912), Micheline Ostermeyer en athlétisme (Londres, 1948) ou encore Marie-Josée Pérec (Barcelone, 1992 et Atlanta, 1996) qui est la seule française triple championne olympique.

Depuis 1991, tout nouveau sport souhaitant être inclus au programme olympique doit obligatoirement comporter des épreuves féminines. Et c’est en 2007 que, très officiellement, la « Charte olympique rend obligatoire la présence des femmes dans tout sport ».  Les épreuves mixtes sont aussi développées. Et, pour la première fois, la parité serait atteinte parmi les athlètes lors des Olympiades de Paris 2024.

Connaissez-vous…

….Des sportives de la Team Anjou 2024 ?

Avec une participation aux Jeux Olympiques de Séoul en 1988, Claire Supiot, nageuse angevine, devient, à Tokyo, en 2021, la première athlète française à participer aux Jeux Olympiques et Paralympiques. Athlète de la Team Anjou 2024, elle se prépare aux sélections pour les Olympiades de Paris 2024 en para-natation.

Originaire de Cholet, Amandine Brossier pratique d’abord le basket puis se spécialise sur le 400m. Elle participe aux JO de Tokyo en 2021 aux épreuves de relais 4x400m et à la course de 400 m. Membre de la Team Anjou 2024, elle prépare les sélections pour les JO Paris 2024.

À vos marques, prêts ? Participez !

Vous connaissez peut-être d’autres sportives dans le Maine-et-Loire qui ont fait avancer la place des femmes dans le sport par leurs performances ou leurs engagements ? Alors, n’hésitez pas à nous l’indiquer à evenements-archives@maine-et-loire.fr

Merci de votre contribution !

Pour en savoir plus sur le passage de la flamme en Maine-et-Loire :https://www.maine-et-loire.fr/conseil-departemental/missions/sport/relais-de-la-flamme.

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