Lundi 14 août 1944

La libération progressive du département pose un nouveau défi aux nouvelles autorités républicaines : celui du maintien de l’ordre. Dès ses premières réunions, le comité départemental de Libération de Maine-et-Loire, tout en saluant le courage des résistants des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), déplore des troubles à l’ordre public causés lors de manifestations incontrôlées. Le comité préconise donc que les FFI puissent être le plus rapidement possible enrôlés dans l’armée régulière et que le maintien de l’ordre public demeure une prérogative des forces de police et de gendarmerie.