En Grèce, la réconciliation est en bonne voie
Après la destitution du roi Constantin de Grèce, qui abdique en faveur de son fils Alexandre le 10 juin 1917, les gouvernements d’Athènes et de Salonique entrent dans une phase de réconciliation. Le 21 juin 1917 une commission composée de deux représentants de chaque partie est réunie « pour proposer des méthodes de réorganisation et de reconstitution de la Grèce unifiée ». Les questions abordées à la commission concernent les amnisties à accorder pour délits politiques, la représentation de la Grèce à l’étranger, l’introduction des membres vénizélistes au cabinet Zaïmis ou encore le règlement de la convocation de la Chambre.
En Angleterre, les femmes pourront voter à partir de 30 ans
Le 21 juin 1917, l’Angleterre fait un grand pas dans l’expression du suffrage universel en accordant le droit de vote aux femmes anglaises. Fruit du long combat des suffragettes, ce droit est d’autant plus revendiqué que la Première Guerre mondiale fait émerger la capacité des femmes à s’identifier au mode de vie masculin, par le travail notamment. « Par 291 voix contre 25, la Chambre des Communes a élevé à 30 ans, l’âge auquel les femmes auront le droit de voter ».
Les écrivains allemands et la propagande
« L’Allemagne a mobilisé plus de cent écrivains dans le ministère de la Guerre, avec ordre d’écrire des romans pangermanistes, des articles, des notes et, en général tout ce qui est propre à verser l’héroïsme et la « konfiance » à l’intérieur des crânes coulés au moule du casque […] Or, il paraît que la tâche imposée est si lourde, si monotone que les rédacteurs boches ne sont soutenus que par l’espoir du filon … Être envoyés chez les neutres en propagande, c’est leur rêve ».
À Angers, les grèves sont terminées
Une manifestation pacifique d’ouvriers angevins devant l’Hôtel de Ville d’Angers concentre l’essentiel des informations régionales. « Les délégations ouvrières et les patrons n’ayant pu tomber d’accord au cours des négociations […] les délégués ouvriers ont remis dans la soirée à la mairie une déclaration officielle de cessation de travail ». Alors que Le Bonhomme Angevin est sous presse, les journalistes apprennent « qu’un arrangement amiable est intervenu entre les délégués ouvriers et les patrons. Pour les ouvriers et ouvrières des usines de chapelets, bijoux, médailles il a été convenu qu’une indemnité de vie chère est accordée par les patrons sous forme de pourcentage, sur les salaires actuels ». Ce dernier est de 15 % pour les hommes, 25 % pour les femmes et jusqu’à 35 % pour les journalières gagnant moins de deux francs par jours. Les patrons s’engagent à ne renvoyer personne pour fait de grève, mais « par contre, les ouvriers et ouvrières s’engagent à reprendre le travail dès demain matin ».
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