La crise du papier
Une circulaire du ministère de l’Intérieur vient d’être adressée aux préfets. Elle est publiée à l’attention des journaux et quotidiens du département concernant la restriction de consommation du papier. « Dès le début de la guerre, tous les journaux d’un commun accord avaient pris la décision de ne paraître que sur deux pages, et tout d’un coup, sans transition on a paru à quatre pages sans relâche ». Cette décision vient appuyer l’effort national dans le rationnement général : « d’autant plus que l’opinion publique ne comprendrait pas ce gaspillage de papier, alors qu’on demande à chacun de se soumettre à de dures privations pour des besoins plus impérieux que celui de la curiosité satisfaite ».
Les militaires tuberculeux
Lors d’une séance à l’Académie de médecine le 31 octobre 1916, les docteurs Émile Sergent et Gabriel Delamare présentent leurs conclusions sur l’examen de quelques 600 militaires soupçonnés d’avoir contracté la tuberculose. « Si le danger de la tuberculose de guerre est incontestable et si on a bien fait de lutter contre lui, il ne faut pas, par contre, tomber dans la tuberculophobie ». En effet, sur 428 suspects potentiels ayant développés des symptômes de la maladie, seulement 216 en étaient réellement atteints, soit 50 % de l’échantillon étudié.
L’aviation allemande cherche un nouvel appareil
D’après la Gazette de Francfort, les ingénieurs allemands cherchent à résoudre le problème de verticalité de leurs appareils aéroplanes. Ils se tournent désormais vers des hélices horizontales placées au-dessus de l’appareil. Les premiers plans de l’hélicoptère paraissent donc être posés.
La question des réformés et exemptés
L’article du Petit Baugeois se propose de commenter un projet de loi déposé par le général Roques. Ce dernier « prévoit que les engagés spéciaux, engagés après le 1er décembre, pourront être contrevisités tout comme les réformés et exemptés non engagés ». L’objectif de cette mesure est de récupérer pour le service armé un très faible contingent mais « des quantités énormes d’hommes qui pourront accomplir, sans inconvénient, dans la vie militaire, un travail analogue à celui qu’ils accomplissent tous les jours dans la vie civile ». Dans l’état actuel de la législation, les engagés spéciaux qui se présentent dans les corps, établissement ou service de toute nature, ne peuvent être retirés sans leur consentement. Ils seront désormais « appelés sous les drapeaux, où ils remplaceront une notable partie des auxiliaires, actuellement mobilisés pour renouveler nos réserves ».
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