Mardi 31 août 1915, la Bulgarie et la Quadruple-Entente
Selon les journaux italiens, la Quadruple-Entente lance une note à la Serbie et à la Grèce. Si les réponses de ces dernières donnent satisfaction aux prétentions de la Bulgarie, le pays s’engagera aux côtés des alliés. En revanche, si elle est en désaccord avec ces réponses, le traité Turco-Bulgare sera publié.
Mercredi 1er septembre 1915, la mort de Pégoud
L’aviateur, le sous-lieutenant Pégoud est mort au cours d’un combat aérien contre un aviatik allemand. L’homme, atteint d’une balle dans la tête, est tué sur le coup. Son appareil vient s’écraser dans les lignes françaises, à Petit-Croix, en territoire de Belfort. C’est ici que se sont déroulées ses obsèques le 3 septembre 1915.
Mercredi 1er septembre 1915, une exposition au Lion d’Angers
Le Bazar Lyonais, un lieu « bien connu dans cette ville », organise une exposition des œuvres réalisées par les soldats blessés de l’hôpital n°6. Les objets sont exposés pendant la première quinzaine de septembre et peuvent être achetés au profit de leurs auteurs.
Jeudi 2 septembre, les massacres d’Arméniens
Le Journal de Maine-et-Loire précise que 300 000 Arméniens quittent leurs pays pour échapper au massacre et fuient vers la frontière russe. Les Arméniens, effrayés par l’entreprise turque qui vise à « les déraciner de [leur] sol natal », abandonnent leurs foyers et se lancent dans de grandes marches pour chercher asile dans des pays étrangers.
Vendredi 3 septembre 1915, la démission de Von Tirpitz
Selon l’agence de presse Havas, l’amiral allemand Von Tirpitz démissionne. Le journal rédige un article sur cette nouvelle en soulignant que l’homme ne doit pas avoir de remords devant la mort « d’inoffensifs équipages de bateau de commerce et de pêche » que la marine allemande cause. Le journal écrit que la raison de la démission de Von Tirpitz est liée au fait qu’il ne « peut plus continuer ses massacres dont le sanglant monopole serait momentanément réservé à son ami le comte Zeppelin ». Guillaume II ne désavoue son chef de l’amirauté « que sous le coup de la menace américaine ». Ce geste du Kaiser sonne faux, le journal précise que si « il était revenu aux sentiments d’humanité, il n’eut pas désavoué seulement Tirpitz, mais son propre fils et ses généraux, les assassins, les incendiaires d’Andenne, de Tongres, de Tamine, de Dinant, de Termonde, de Louvain, de Nomeny, de Guerbeviller, de Reims, d’Arras et de Soissons ».
Dimanche 5 septembre 1915, le premier décès d’un soldat blessé à Angers
Le Journal de Maine-et-Loire rapporte le premier décès d’un soldat blessé pris en charge à l’hôpital militaire d’Angers. L’homme était originaire de Fleury (Aude) et appartenait au 28e colonial. De nombreux Angevins se sont rassemblés aux obsèques du réserviste à la chapelle de l’hospice.
Dimanche 5 septembre 1915, la conférence de M. Stendaert
En présence de M. le préfet, M. le maire, M. le Vicaire général et M. l’Aumônier de la colonie belge et sous la direction du général d’Ormesson a lieu une conférence à Angers dirigée par M. Stendaert, député belge. Sa venue à Angers s’explique par son désir de « rendre plus claire et plus consciente notre haine contre l’Allemagne ». Il revient minutieusement sur les négociations entre la Belgique et l’Allemagne avant le conflit et met « en pleine lumière la trahison allemande ».
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