Anjou - Département de Maine-et-Loire
Archives départementales Aux sources de l'histoire de l'Anjou

Actualité alerte : Horaires de fin d'année

Les Archives départementales seront ouvertes de 9h à 16h30 (au lieu de 17h) les 24 et 31 décembre. La salle de consultation sera fermée du 25 décembre au 1er janvier.

Semaine du 4 au 10 Janvier 1915

Le journal Le Républicain de Maine-et-Loire offre un tour d’horizon des événements du début de l’année 1915. Malgré les victoires russes encensées dans la presse, la guerre se perpétue en Europe. La France espère voir la fin du conflit en cette nouvelle année, comme l’exprime l’illustration.

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Mardi 5 janvier 1915, de grandes victoires russes

Le journal publie le télégramme du « Grand-Duc Nicolas » envoyé au général Joffre pour l’informer des victoires russes. L’armée du Caucase « a remporté deux victoires décisives, les 21 et 22 décembre, sur des forces turques supérieures en nombre, à Arbagan contre le 1er corps et à Saratanysth contre les 9e et 10e corps turcs ». Les trois corps ennemis sont en déroute : « le 9e corps tout entier a capitulé. Le 10e s’efforce de se retirer, mais il est poursuivi par nos troupes ». Félicitant chaleureusement l’armée du Caucase, le général Joffre souligne que « leur effort constant et ininterrompu sur tout le théâtre des opérations » préparent « les victoires définitives de l’avenir ».

Jeudi 7 janvier 1915, les actions du pape

Le pape Benoit XV intervient pour la libération de prisonniers. Selon une dépêche de Rome, 150 000 prisonniers vont être libérés grâce à sa demande.

Devant l’arrestation du cardinal Mercier, le pape télégraphie sa protestation aux Empereurs allemand et autrichien et à tous les cardinaux de ces deux pays. Le clergé catholique anglais et notamment l’archevêque de Westminster s’insurge également estimant qu’il s’agit là d’un « nouvel exemple de la barbarie allemande ». 

La libération provisoire des réservistes des classes 1887 et 1888

Le ministre de la Guerre décide du renvoi immédiat dans leurs foyers des « réservistes de l’armée territoriale de toutes armes et tous services, appartenant aux classes de 1887 et 1888, gradés ou non gradés, du service armé ou du service auxiliaire ». Cette mesure ne s’applique qu’aux réservistes de la zone de l’intérieur et non pas à ceux qui servent dans la zone des armées. La note précise qu’il ne s’agit pas d’une « libération définitive ».

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