Anjou - Département de Maine-et-Loire
Archives départementales Aux sources de l'histoire de l'Anjou

Organisation du territoire

L’Anjou a connu de nombreuses évolutions dans l’organisation de son territoire, depuis le découpage en élections (division fiscale) de la province à la fin du XVIIIe siècle, jusqu’au découpage communal du nouveau département en 1801 ou du découpage des grandes agglomérations.

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Élections dans la province d’Anjou à la fin du XVIIIe siècle

Pour organiser la levée de l’impôt royal direct (la taille), le roi a divisé la France en généralités. L’Anjou appartient à la généralité de Tours qui regroupe les trois provinces de l’Anjou, du Maine et de la Touraine. Celle-ci est divisée en circonscriptions financière secondaires : les élections (ces circonscriptions s’appellent ainsi puisqu’à l’origine les officiers royaux chargés de contrôler la levée de l’impôt étaient élus. Ensuite, comme tous les officiers, ils achètent leur charge).

La province ne compte d'abord qu'une seule élection, celle d’Angers. Mais, peu à peu, celle-ci est progressivement divisée en six élections :  Angers, Saumur (entre 1406 et 1411), Montreuil-Bellay (1577), Château-Gontier (1577), Baugé (1544), La Flèche (1595).

Celle de La Flèche, créée en même temps que le présidial, ne comporte que vingt-neuf paroisses angevines sur les 102 qui la composent, les autres appartenant à la province du Maine.

Au-delà des seules questions financières, les élections deviennent progressivement des circonscriptions administratives de première importance. Elles prennent parfois le nom de subdélégation.

Les intendants de Tours ressentent très tôt le besoin de se faire aider et, « subdélèguent » leurs pouvoirs. Dès les années 1690-1700, ils ont un subdélégué dans chacune des élections de leur généralité.

La situation particulière de Montreuil-Bellay (à la limite orientale de l'élection, laquelle ayant une forme très allongée), rend difficile la tâche du subdélégué. En 1760, l'intendant installe alors à Cholet un « subdélégué hors chef-lieu d'élection » pour administrer la partie occidentale de l'élection.

Le subdélégué n'est ni un officier propriétaire de sa charge, ni un commissaire nommé par le roi. C'est un homme de confiance, choisi et rémunéré personnellement par l'Intendant qui l'a sous sa propre responsabilité.

Communes de Maine-et-Loire en 1801

La loi du 28 pluviôse an VIII (17 février 1800), « loi concernant la division du territoire de la République et l'administration » divise le département de Maine-et-Loire en cinq arrondissements, comprenant les 70 cantons tels qu’ils existaient depuis le 27 octobre 1795. Le 8 mars 1800, une nouvelle loi fixe les chefs-lieux des arrondissements ou sous-préfectures à Angers, Baugé, Beaupréau, Saumur et Segré (correspondant aux sièges des tribunaux correctionnels définis par la loi du 11 octobre 1795).

Le nombre de cantons parait très vite trop important. La loi du 28 janvier 1801 ordonne alors de procéder à leur réduction. Par arrêté des Consuls du 18 novembre 1801, les cantons ou justices de paix du département de Maine-et-Loire sont fixés au nombre de 34.

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Évolutions administratives depuis 1801

1808

Un arrêté du 2 janvier 1808 réunit la commune de Grugé et la commune de L'Hôpital-de-Bouillé-et-Saint-Gilles pour former Grugé-l'Hôpital-Saint-Gilles. Cette commune prendra le nom de Grugé-l'Hôpital en 1851.

1818

L’ordonnance royale du 4 novembre 1818 réunit en une seule commune sous le nom des Verchers, les trois communes de La Lande-de-Verché, Saint-Pierre-de-Verché et Saint-Just-de-Verché.

L’ordonnance royale du 18 novembre 1818 supprime la commune de Chétigné et la réunit à Distré.

1820

La commune de Champs, réunie à la commune de Thouarcé en 1808, est rétablie par l’ordonnance royale du 7 juin 1820.

1823

Entre 1821 et 1826, création de La Boissière-Saint-Florent par démembrement de la commune du Fuilet. En 1883, La Boissière-Saint-Florent devient La Boissière-sur-Èvre,

1824

La loi du 21 juillet 1824 créée La Ménitré par démembrement des communes de Beaufort-en-Vallée, Les Rosiers et Saint-Mathurin.

L'ordonnance royale du 7 juillet 1824 créée la commune de Saint-Sauveur-de-Landemont par démembrement de celle de Landemont.

1833

L’ordonnance royale du 12 juin 1833 supprime la commune de Saint-Aubin-du-Pavoil et la réunit partie à la commune de Nyoiseau et partie à la commune de Segré.
 

1839

L'ordonnance royale du 3 janvier 1839 réunit Trèves et Cunault pour former la commune de Trèves-Cunault, qui devient Chênehutte-Trèves-Cunault en 1974.

1840

La loi du 15 juillet 1840 réunit les cinq communes de Bessé, Le Thoureil, Saint-Maur, Saint-Pierre-en-Vaux, pour former Saint-Georges-le-Thoureil.

1841

La loi du 16 juin 1841 supprime la commune de La Chapelle-sous-Doué et la réunit à celle de Doué-la-Fontaine.

La commune de Saint-Hilaire-le-Doyen est supprimée par l’ordonnance royale du 16 août 1841 et réunie à celle de Montreuil-Bellay.

1842

La loi du 4 juin 1842 supprime la commune de Rochemenier pour la réunir à celle de Louresse qui devient Louresse-Rochemenier.

L’ordonnance royale du 18 juin 1842 supprime la commune de Russé pour la réunir à celle d’Allonnes.

1846

L’ordonnance royale du 8 mars 1846 réunit les communes de Rou et de Riou-Marson en une seule commune, qui prend le nom de Rou-Marson.

1850

La loi du 2 janvier 1850 créée Bégrolles par démembrement de la commune du May (Le May-sur-Èvre) en 1850. Bégrolles prend le nom de Bégrolles-en-Mauges en 1920.

1851

La loi du 21 mars 1851 créée la commune de La Possonnière à partir de celle de Savennières.

1853

La loi du 1er juin 1853 démembre la commune de Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde, pour créer Les Gardes, qui sera supprimée en 1973.

1863

Le décret impérial du 14 décembre 1863 créée la commune de Saint-Léger-sous-Cholet par démembrement de la commune du May (Le May-sur-Èvre). Saint-Léger prend le nom de Saint-Léger-sous-Cholet en 1888.

1864

La loi du 17 février 1864 créée la commune de Toutlemonde par démembrement des communes de Maulévrier et d'Yzernay.

1865

La loi du 17 mai 1865 créée la commune de Bourgneuf par démembrement des communes de La Pommeraye et de Saint-Laurent-de-la-Plaine. En 1897, Bourgneuf devient Bourgneuf-en-Mauges.

Le décret impérial du 8 février 1865 a érigé la nouvelle commune des Rairies à partir de Montigné-lès-Rairies.

1873

La loi du 28 juin 1873 dédouble la commune de Saint-Georges-le-Toureil en érigeant la commune de Saint-Georges-des-Sept-Voies et Le Thoureil. À la première reste unie Saint-Pierre-en-Vaux ; à la seconde sont rattachées Bessé et Saint-Maur.

1964

En 1964, Brissac devient Brissac-Quincé suite à sa fusion avec Quincé.

Douces et Soulanger sont supprimées et fusionnées avec Doué-la-Fontaine.

1968

Méron est supprimée au profit de Montreuil-Bellay.

1973

En 1973, Charcé devient Charcé-Saint-Ellier-sur-Aubance suite à sa fusion avec Saint-Ellier.

En 1973, Longué devient Longué-Jumelles suite à sa fusion-association avec Jumelles.

En 1973, Montreuil-Belfroy devient Montreuil-Juigné suite à sa fusion-association avec Juigné-Béné.

En 1973, Saint-Georges-du-Puy-de-la-Garde devient Saint-Georges-des-Gardes suite à sa fusion-association avec Les Gardes.

En 1973, fusion-association de Bagneux, Dampierre, Saint-Hilaire-Saint-Florent et Saint-Lambert-des-Levées avec Saumur.

1974

En 1974, Blaison devient Blaison-Gohier suite à sa fusion-association avec Gohier.

En 1974, Chênehutte-les-Tuffeaux devient Chênehutte-Trèves-Cunault suite à sa fusion-association avec Trèves-Cunault.

En 1974, Gonnord devient Valanjou suite à sa fusion avec Joué-Étiau.

En 1974, fusion de Saint-Hilaire-du-Bois et Le Voide avec Vihiers.

2000

En 2000, Montfaucon devient Montfaucon-Montigné suite à sa fusion avec Montigné-sur-Moine.

Arrondissements de la ville d’Angers

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